Loalwa Braz
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Loalwa Braz Vieira |
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Loalwa Braz Vieira, née le à Rio de Janeiro et tuée le à Saquarema[1], est une chanteuse brésilienne particulièrement connue pour avoir chanté Lambada avec le groupe franco-brésilien Kaoma.
Biographie
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Né et élevé à Jacarepaguá, dans la zone Ouest de Rio de Janeiro, dans une famille de classe moyenne composée de musiciens. Son père était un chef d'orchestre populaire, et sa mère une pianiste classique. L'artiste a toujours été influencée par la musique et depuis l'enfance, elle a décidé de suivre cette voie[2], du piano classique à l'âge de quatre ans, à la chanson, où elle commence sa carrière à l'âge de 12 ans. Elle a souffert de préjugés au début de sa carrière, car malgré une formation en musique classique, elle a choisi de chanter des rythmes plus populaires, sa grande marque de succès[3].
En 1985, elle décide de s'installer à Paris après le spectacle Brésil en Fête au Palais des Sports. Après un concours pour choisir un chanteur pour un groupe de lambada, Loalwa a rejoint le groupe Kaoma, un groupe qui a duré de 1989 à 1998, date à laquelle elle a sorti son dernier album en Europe. Loalwa ne s'est jamais arrêtée et a continué à chanter en portugais, continuant à faire voyager le rythme à travers le monde[4].
Loalwa s'est produite au Paradis Latin, au Méridien (Paris), à l'Olympia (1988 et 1992), au TLP Dejazet, au New Morning, au Zénith, au Madison Square Garden, au London Palladium, au Waldorf, à l'Astoria et dans d'autres endroits.
Loalwa a composé et chanté trois chansons pour l'industrie cinématographique ; deux chansons dans le film Le Roi Desperados (produit par le studio de télévision français Canal+) et s'est produite avec le London Philharmonic Orchestra sur la bande sonore du film Dis-moi oui ; réalisé par Alexandre Arcady et avec une musique de Phillipe Sarde.
Elle poursuit sa carrière solo et dirige également sa société Braz Brasil Produções, axée sur la diffusion des arts brésiliens à travers les continents[5].
En 2011, elle a sorti un nouvel album solo, Ensolarado, avec des artistes d'Afrique, des Caraïbes et d'Amérique latine[5].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Lorsqu'elle s'installe à Paris en 1985, elle chante du jazz dans des clubs et des boîtes de nuit, où elle rencontre un Français, qu'elle épouse et dont elle a deux enfants. Son mari reste en France, tandis qu'elle part vivre dans sa maison d'hôtes à Região dos Lagos, dans l'État de Rio de Janeiro. La chanteuse soignait un cancer avant son décès[3].
Décès
[modifier | modifier le code]Elle a été retrouvée morte à l'intérieur d'une voiture incendiée à Saquarema, dans la Région des Lacs de Rio, le matin du 19 janvier 2017[6]. Trois hommes ont été arrêtés et lourdement condamnés pour le cambriolage suivi du meurtre de la chanteuse, dont l'un était le concierge de la maison d'hôtes familiale qui appartenait à Loalwa[7].
Discographie
[modifier | modifier le code]En solo
[modifier | modifier le code]- Brésil (1989)
- Recomeçar (2003)
- Ensolarado (2011)
Avec Kaoma
[modifier | modifier le code]- Worldbeat (1989)
- Tribal-Pursuit (1991)
- A La Media Noche (1998)
Références
[modifier | modifier le code]- « La chanteuse de "La Lambada" retrouvée carbonisée », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le )
- « EGO - NOTÍCIAS - Por onde anda Loalwa Braz, a voz de 'Chorando se foi'? », sur ego.globo.com (consulté le )
- (pt-BR) Lucas Pasin Do EGO et em Saquarema, « Polícia prende suspeito de matar Loalwa Braz, do Kaoma, nesta quinta », sur Ego (consulté le ).
- « EGO - NOTÍCIAS - Ex-líder do Kaoma quer reconquistar lambadeiros », sur ego.globo.com (consulté le )
- « Loalwa Braz », sur loalwabraz.com, (consulté le ).
- (pt-BR) « Loalwa Braz, do Kaoma, foi ícone da lambada no fim dos anos 1980; veja perfil », sur G1 (consulté le )
- (pt-BR) « Três homens são condenados pela morte da cantora Loalwa Braz, do grupo Kaoma », sur G1 (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la musique :
